Les étapes du gros œuvre
Dans le secteur de la maçonnerie, le gros œuvre englobe toutes les étapes de la mise hors d’eau (pose de la couverture) et hors d’air (montage des huisseries extérieures). Cela comprend donc les fondations, l’assainissement, le soubassement, l’élévation des murs, la charpente, la toiture et les menuiseries extérieures.
Les fondations d’une construction
Le démarrage des fondations passe par le lissage du terrain qui doit supporter la construction : retrait de l’excédent de terre et creusement des tranchées. Après une étude géotechnique, les fondations sont coulées afin d’assurer l’assise et la stabilité du bâti. Elles requièrent la réalisation d’une tranchée dans laquelle se placent des tiges de fer à béton pour lier le treillis soudé à la dalle et avec les murs du vide sanitaire. Dans cette tranchée est coulée une semelle en béton armé afin de répartir la charge sur une surface de sol stable le plus large possible.
L’assainissement
L’assainissement concerne la collecte, le stockage et l’épuration des eaux usées de la construction, c’est-à-dire les eaux ménagères (cuisine et salle de bain) et les eaux vannes (WC). Les eaux pluviales ne sont pas incluses dans le dispositif qui se décline en deux solutions : l’assainissement collectif via le tout-à-l’égout et l’assainissement individuel (ou autonome) qui nécessite la présence d’une fosse septique.
Le soubassement
Le soubassement se réalise avec les fondations coulées. Il existe trois catégories de soubassements :
- le hérisson : le sol du rez-de-chaussée repose alors directement sur les fondations ;
- le sous-sol : étage supplémentaire prévu dans les plans de la construction et creusé dans le sol naturel ;
- le vide sanitaire : le sol du rez-de-chaussée est séparé des fondations par un espace d’au moins 20 cm.
L’élévation des murs
L’élévation des murs implique de sélectionner le matériau le plus adapté au projet de construction, selon sa nature, les attentes et le budget. Il s’agit donc de travailler soit la pierre naturelle, la brique, le bois, le parpaing ou le béton cellulaire. Au niveau des portes et des fenêtres sont mis en place des linteaux de façon progressive.
La charpente
L’installation de la charpente solidifie l’ensemble de la structure déjà montée tout en préparant la pose de la toiture. Cette étape cruciale emprunte deux voies distinctes :
- la charpente traditionnelle : ouvrage plus complexe, il permet cependant d’aménager des combles habitables par la suite ;
- la fermette : système industriel, il s’avère moins onéreux tout en octroyant à la construction une robustesse renforcée à l’aide d’un procédé de triangulation.
La toiture
Autre élément essentiel des travaux de gros œuvre : la pose de la toiture (ou de la couverture du toit). La toiture revêt une importance majeure puisqu’elle sert à protéger le reste de la maison des intempéries. Elle sert aussi à isoler le bâti en réduisant les déperditions thermiques. Elément esthétique indéniable, la toiture nécessite l’intervention et les connaissances d’un professionnel y compris pour sélectionner les types de tuile (terre cuite, béton, ardoises, bois, zinc).
Les menuiseries extérieures
La dernière étape du gros œuvre s’intéresse aux menuiseries extérieures. Concrètement, il s’agit des éléments d’ouverture entre les lieux de vie et l’environnement extérieur : les portes et les fenêtres. Celles-ci jouent un rôle conséquent dans la sécurisation de la construction et dans l’isolation thermique et phonique du bâtiment.
Pour connaître les avantages de faire appel à un professionnel du gros œuvre, contactez une entreprise de maçonnerie de votre région.
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