Les anciennes méthodes de maçonnerie
Pour la création de nouveaux bâtiments ou pour la restauration et la rénovation de bâtis anciens, il est essentiel de connaître les anciennes méthodes de maçonnerie. Ces techniques permettent de retaper de vieilles bâtisses en respectant l’esprit d’origine des constructeurs et architectes.
Combiner matériaux anciens et obligations modernes
L’application d’anciennes méthodes de maçonnerie requiert une connaissance théorique et un savoir-faire pratique des techniques ancestrales. La maçonnerie s’est évidement développée au fil des siècles en fonction des besoins des sociétés. Si aujourd’hui des techniques innovantes autour de matériaux plus efficaces sont incontournables, l’accès au réemploi de matériaux anciens est salutaire dans de nombreux cas de figure.
Qui dit maçonnerie ancien, dit automatiquement recherche de matériaux identiques, semblables ou, à défaut, de substitution. Réutiliser les matériaux anciens favorise ainsi la réussite d’une restauration de façades, mais également de murs, d’encadrements de fenêtre ou de voûtes. Il faut toutefois souligner que l’objectif poursuivi demeure le respect des normes actuelles imposées au secteur de la construction. Le maçon doit donc combiner techniques et matériaux anciens et mise en conformité réglementaire et moderne.
La pierre comme élément ancien de maçonnerie
Si le maçon est souvent cantonné dans l’esprit de chacun à aligner des moellons accolés à l’aide de béton ou de mortier, ses compétences s’étendent en réalité à une gamme de prestations bien plus large. Pour les maisons anciennes, savoir travailler la pierre naturelle s’avère évidemment indispensable.
Mais chaque catégorie de pierre présente des caractéristiques et des propriétés singulières. Celles-ci varient en effet selon leur nature, leur zone d’extraction, l’évolution de leur mise en œuvre en fonction des époques ou encore les maladies susceptibles de pouvoir les abîmer et les endommager. Le travail de maçonnerie de moellons en pierre de pays et en brique de terre crue et terre cuite est donc très prisé par les propriétaires qui cherchent à restaurer une vieille demeure.
Zoom sur les maçonneries en pierre
La première fonction d’un maçon est de réaliser l’élévation des murs de pierre, ce qui nécessite l’application de techniques minutieuses. S’ajoute à cette première opération l’étape du jointement des maçonneries anciennes. Il faut donc savoir manœuvrer des mortiers à base de chaux et de sable généralement d’origine locale afin de respecter le patrimoine architectural de la région concernée.
Le maçon doit gérer le pourcentage de vides au sein de la structure ancienne qui a pu être aggravé à cause des intempéries. Le professionnel s’attache à redonner une cohésion nouvelle à l’édifice. Comment ? En lui redonnant ses propriétés initiales sans avoir à procéder au démontage de l’ensemble. Cette technique de mortier par coulis d’injection permet de conserver l’authenticité et l’état d’esprit de conception de l’ouvrage.
Dans le cadre d’une rénovation, l’entreprise de maçonnerie fait un examen préliminaire de la construction afin de percevoir les dégâts d’infiltration d’eau, facteur majeur de fragilisation de la structure. S’ensuit l’application de techniques pour assécher les maçonneries qui diffèrent selon la source de l’humidité (pluie, condensation, humidité accidentelle).
Si votre projet de rénovation implique des techniques de maçonnerie ancienne, pensez à contacter des professionnels experts dans ce domaine.
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